Interview Palladium

Alexis Tenaud, à la tête de la direction artistique de OHM.Town, a rencontré les artisans de ce qui est le coeur de ce lieu de vie et d'écoute, son système son.
William et Herman, concepteurs chez Palladium Audio répondent à une série de questions.

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Crédits : Ex Luisa

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Alex : Messieurs William et Hermann, c’est chouette qu’on se rencontre. Je vais vous poser une première question, qui paraît très simple mais qui est assez fondamentale pour nous : qu’est-ce qu’un système son Palladium Audio ?

William :  Écoute un système son palladium audio, c’est un système son qui est fabriqué ici, chez nous, à la Courneuve, pour le moment en tout cas. Un système son Palladium, c’est dans la philosophie de ce qu’on fait, il s’agit plutôt de solutions acoustiques assez simples, qui ont un peu ce style Vintage. C’est une mise en œuvre de haut-parleurs via des pavillons, donc c’est un système qui existe depuis 80 ans maintenant. Mais simplement nous, on utilise des techniques de montage contemporaines et on a des outils modernes pour les fabriquer, quoi qu’on est encore très très manuel. Hermann, qui est ébéniste, en parlera mieux que moi. Mais surtout, on utilise les meilleurs matériaux, que ce soit dans la partie enceinte, dans la partie boîtier d’enceinte qu’à l’intérieur de l’enceinte, donc les haut-parleurs. 

J’utilise les meilleurs haut-parleurs selon mes critères qui sont la tenue en puissance, les caractéristiques techniques, mais aussi et surtout le son. Un haut-parleur, ce n’est pas qu’un enchevêtrement de données, c’est aussi un son. Une enceinte, c’est aussi un son et pas qu’une fiche technique.

Et un pavillon, ce n’est pas que la forme du pavillon, une directivité, un indice de directivité et un gain en décibels, c’est aussi un son. C’est pour ça qu’on utilise des solutions qui ont un son qui me plaît. 

Alex : Ces hauts parleurs que tu définis, comme pour toi étant les meilleurs, ce sont lesquels du coup ?

William : Alors on travaille toujours beaucoup avec Atkinson (ndlr : marque de haut-parleur), puisque je connais très bien Armando qui est l’importateur de de cette marque. Ils proposent des hauts parleurs très sérieux que j’aime bien, notamment dans les basses. Je trouve que ce sont de très très bons HP (haut-parleurs).

Après, on utilise aussi d’autres haut-parleurs de grandes marques ; DMA, BNC (ndlr : Marque de haut-parleur). Il y a des Italiens, des Espagnols aussi, les Français ont travaillé un petit peu avec eux, avec PHL Audio (ndlr : Marque de haut-parleur) notamment, qui est une très bonne marque. Cela dépend vraiment des goûts de chacun. 

Mais moi, je sais que je vends pour pas mal de système, en tout cas dans les basses fréquences, les hauts parleurs de chez Atkinson qui seront chez OHM TOWN.

Pour ceux qui ont connu un petit peu, c’est un son moi qui me rappelle les monitoring JBL de la grande époque. C’était un moment assez pêchu, ça tape et ça descend en même temps. C’est ce que j’aime comme son, et c’est là-dessus que je me suis fait l’oreille. 

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Alex : Merci. Je m’intéresse aussi à vos métiers. Hermann, toi qui est appliqué à la construction de systèmes de sonorisation à travers PALLADIUM AUDIO. Comment est-ce que tu présentes ton métier ?

Hermann : Ça a été une évolution puisqu’au départ, fabriquer une boîte, sans parler du haut-parleur, on parle d’une enceinte, c’est essentiellement une boîte. 

Donc on pourrait se dire que c’est très basique ; avec six planches, tu as une boîte.

William est venu me voir il y a déjà un bon moment. Au départ, il n’y avait pas encore d’entreprise, il était encore en pleine jeunesse et on a fabriqué des boîtes. 

C’était rigolo et il y avait un résultat et au fur et à mesure que ça devenait de plus en plus sérieux avec lui.

Au départ, moi je suis menuisier ébéniste, mais je ne suis pas spécialement audiophile. 

Et j’ai moi-même été surpris, de constater qu’entre une boîte et une autre boîte, le résultat final peut devenir très différent. 

Cette compréhension de l’architecture de la boîte et la façon dont on va fabriquer cette boîte dès sa conception, c’est-à-dire ses proportions, sa géométrie. Cela donne une réelle couleur à l’enceinte. 

Il utilise des haut-parleurs qui sont effectivement de très belle facture, de très belle qualité. Et si tu utilises une boîte médiocre pour mettre un très beau haut-parleur, tu passes quand même à côté d’une belle partie du problème.

La fois où il y a quelque chose qui a percuté dans mon esprit, c’est quand on faisait des essais pour un des premiers chantiers qu’on a fait ensemble sur un volume d’enceintes. 
Donc deux enceintes, deux boîtes, même volume, mais pas la même architecture. C’est-à_dire qu’il y avait les mêmes haut-parleurs, mêmes filtres, les mêmes composantes, les même volumes de vide à l’intérieur de la boîte, mais pas la même architecture de boîte. 

A partir de ce moment-là, c’est devenu flagrant pour moi il y avait une enceinte qui marche beaucoup mieux que l’autre et pourtant c’est juste une boîte. Et donc là, j’ai pigé qu’il se passait quelque chose avec la géométrie de la boîte.

William est très performant dans ce qu’il fait, il connait vraiment très bien son truc. Mais il faut aussi que derrière je puisse lui proposer la meilleure boîte possible pour le projet qu’il est en train de mener. Donc c’est aussi assez excitant pour moi d’aller chercher au niveau du plan, le volume d’or travaillé…

William : Il y a une relation assez marrante entre le nombre d’or et les réflexions internes aux enceintes et du coup, au résultat final. C’est à dire que bien souvent on se dit le nombre d’or, on pense que c’est plus un rapport esthétique entre la hauteur, la largeur et la profondeur pour faire un cube, typiquement une forme.

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Mais en fait ça exerce aussi des influences sur le son et notamment, sur les réflexions internes à un boitier qui respecte le nombre d’or ou qui ne le respecte pas. Et tout ça, c’est super important pour le résultat final, et donc dans les enceintes, dans les dimensions des enceintes, dans les dimensions des aimants, dans le placement de l’évent (ndlr: L’évent est une ouverture réalisée dans l’enceinte close vers l’extérieur du caisson permettant la création de bass-reflex) et du haut-parleur sur la façade. Il faut se prendre un peu la tête, mais il y a du nombre d’or partout.

Cela change beaucoup la donne, c’est vrai que c’était assez flagrant puis c’était aussi les débuts et on s’améliore à force d’en faire. On est passé d’un stade où c’était un peu « amateuriste », on était des amateurs éclairés au début, ce n’était pas encore mon travail à 100 % et maintenant on est carrément des professionnels, on ne fait que ça.

Alex : Combien de systèmes sons vous avez fabriqué ensemble ?

Hermann : On peut dire que William fournit beaucoup plus de types de système son que moi je n’en fabrique. Il fait appel à moi surtout pour le haut de gamme, le sur-mesure. On peut dire que j’en sors quatre-cinq par an ou peut être plus depuis quelques années, donc on en a fait une vingtaine environ.

Alex : Et quand vous parlez de sur mesure avec un projet comme celui qu’on vous a confié pour OHM.TOWN, sur un système son comme cela. C’est quelque chose d’unique finalement, ce système, ou c’est quelque chose que vous avez déjà fait ? Comment placez-vous, en terme de singularité, un objet comme celui-ci ? 

William : Alors c’est vrai que dans la forme de l’objet, si je puis dire, on n’est pas sur quelque chose de, entre parenthèse, unique puisque c’est un modèle d’enceinte maintenant qu’on a mis au catalogue. Mais il se trouve que comme on est toujours en train de les améliore, on n’en a jamais fait deux pareils pour l’instant. Il y a toujours des trucs en plus.

On fait évoluer les outils pour faire les enceintes, donc ça nous permet aussi de faire évoluer l’ensemble, et donc on essaye de faire toujours mieux. 

Alors peut être qu’à un moment donné on sera, entre parenthèse, au top, et le modèle ne bougera pas. Après, un bon modèle ça peut durer 20 ans sur des enceintes, au-delà des effets de mode. Et ça, c’est une autre problématique, mais une fois qu’on a un produit qui marche…

Hermann : Comme le produit marche, effectivement il sera reproduit, ce qui n’empêchera pas que dans la démarche, il y aura toujours quelque chose de nouveau à apporter. Je dirais que ces derniers temps, il y a des modèles qui sont quand même plus ou moins définis, qui marchent bien, on sait ce que c’est. C’est vrai que maintenant ça se singularise plus sur la finition sur des modèles existants, on peut proposer des finitions qui sont vraiment poussées, pour s’adapter au choix du client. 

Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de concurrents qui proposent une finition comme tu veux. Le gars a sa gamme, ça te plaît ? Achète et ça ne te plaît pas, tu vas voir ailleurs. Nous, a contrario, on peut proposer de modifier étant donné que tout est fait vraiment main. À chaque étape, on peut intervenir et donc si on a besoin de particulariser, quelque chose, c’est open, on peut le faire.

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William : En sachant également qu’on fabrique aussi des modèles vraiment sur mesure et totalement uniques. Par exemple, pour des clients qui auraient une problématique d’espace où on a un endroit pour mettre un caisson, où il y a une niche un peu bizarre, biscornue. C’est aussi notre rôle en tant qu’intégrateur avec Palladium, on peut fabriquer un caisson de grave sur mesure pour rentrer dans la niche qui sert à rien et pas prendre de place dans ton établissement.
En ce qui concerne OHM.Town, c’était pas comme ça, vous avez plus construit un établissement autour d’une enceinte. Donc c’est un autre délire, mais qui nous ravit tout autant.

Alex : Tu as utilisé le terme intégrateur. Du coup, je vais te reposer la question à toi, William, comment est-ce que tu représentes ton métier ?

William : Alors moi je dirais que mon métier, en tant que boss de Palladium, c’est un mélange de deux métiers ; j’ai un métier d’intégrateur audiovisuel, et mon autre métier sera d’être un concepteur d’enceintes, designer d’enceintes.

Alex : Je voudrais qu’on revienne aussi sur ce que tu évoquais par rapport au son. Tu disais justement : on parle de matériaux, on parle d’assemblage, mais en fait, on parle de son. 

William : À un moment donné, on parle de musique, de son, on parle de quelque chose de sensible.

Alex: Tout à fait, justement par rapport à cette sensibilité, on sait qu’il y a des enceintes qui sont fabriquées, qui sont censées être haute-fidélité, en tout cas avec une valeur qui va bien. Par rapport à ce que tu fabriques pour OHM.Town, comment est-ce que tu qualifies aussi ce système dans sa technicité ? 

William : C’est un peu des abus de langage de dire haute-fidélité parce que dans ce cas-là, il devrait exister aussi la basse fidélité, et il y en a beaucoup de la basse fidélité. Mais on n’en parle pas. 

Pour moi, on doit ni plus ni moins transformer un signal électrique en musique. Le problème, c’est qu’on perd des choses, quand on passe de l’électricité au son. On perd énormément de choses et il se trouve qu’il y a des enceintes qui le font mieux que d’autres. Et moi, je continue d’être persuadé que le côté sensible est quand même très important puisque, la musique pour moi, c’est quelque chose qui se partage. J’aime bien écouter de la musique avec des gens. Après, la personne qui règle les enceintes, qui les installe est très importante aussi. C’est un ensemble. Mais pour moi, ce qui est vraiment important, c’est le résultat final. Je déteste quand c’est agressif, j’aime bien quand le son est un petit peu rond, chaleureux, qui a un petit peu de basse, je n’aime pas quand les basses sont trop molles… Comme si on peut parler de cuisine, on peut aimer différents types de choses, mais je pense que tout le monde est sensible à la qualité et tout le monde est sensible au bon, entre parenthèses. C’est ce qu’on essaye de faire quand on fait une installation, c’est que ça soit bon, tout le temps bon. 

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Alex : Merci pour la réponse. Justement, ça va un peu dans ma question finale. Je pense que vous pouvez peut-être y répondre chacun aussi. 

Par rapport à un système son comme ça, qui va venir habiter un endroit, c’est littéralement l’organe mère de cet établissement. Il va s’y jouer plein de choses, il y a de la création qui va se faire et des musiciens qui vont venir travailler, des DJs qui vont venir poser des disques, qui vont jouer de la musique digitale, des groupes de musique avec des instrumentistes, des vocalistes qui vont passer etc. 

Donc on va vers un lieu qui est quand même particulièrement versatile, qui aura de la Dance Music aussi, qui va voir passer des danseurs, des DJs qui vont chercher à faire danser, qui vont aussi aller pousser le système. 

Et du coup, une fois que vous fabriquez un objet du genre, une fois que vous nous le livrez, qu’est-ce que vous nous donnez comme mission finalement pour qu’il effectue son travail ?

William : Pour moi, du fait qu’on vende beaucoup à des professionnels, on fabrique un outil, donc on va te livrer un outil, qui est le meilleur outil possible pour vous à un instant T et après, la personne qui l’utilise peut faire plein de choses. 

Si je te livre un marteau, tu peux construire ou tu peux détruire. Bon, je ne sais pas si on va détruire les murs avec mes enceintes, mais on va quand même pouvoir bien faire vibrer la dalle à mon avis ! j’ai plutôt confiance. 

Alex : Et toi du coup Hermann ? 

Hermann : Alors, c’est un peu la discussion qu’on avait tout à l’heure. Je vais reprendre la définition du design du Bauhaus (ndlr : courant artistique d’architecture et design). C’est d’abord une recherche de fonctionnalité. Pour moi, on me pose une question, il faut y répondre par une problématique d’efficacité. 

Avant toute chose, il faut que la boîte soit bien construite pour répondre aux problèmes mécaniques de l’acoustique et du son. Il faut que le son circule bien dans cette boîte, qu’elle soit de bonne facture, bien construite. Évidemment, comme la plupart des enceintes qu’on fabrique finissent dans des clubs ou dans des endroits qui sont très vivants, il faut que ça soit solide. Donc la première recherche, c’est une recherche d’efficacité. 

Après, quand on arrive au niveau de la finition, je suis aussi attaché à l’esthétique des choses entre les points de finition, le traitement des arêtes, la patine, le choix des couleurs. Il y a cette recherche là aussi. Mais je dirais que pour moi, le départ de la démarche, c’est le fonctionnel pour arriver à la fin sur des critères plus esthétiques ; donc le choix des assemblages, jusqu’à la patine c’est comme ça que j’articule mon travail. D’abord le plan, la recherche de fonctionnalité et puis à la fin, essayer de tirer une esthétique qui corresponde aux désidératas du client, à l’endroit dans lequel vont être installées les enceintes et que les enceintes répondent à l’endroit où elles vont être placées. 

Alex : Messieurs, merci, c’est vraiment cool que vous ayez pu répondre à mes questions comme ça. Est-ce que vous avez envie, de rajouter un truc ou peut-être des choses que l’on a balayées ? 

Il y a un vrai rapport à l’intention que je cherche à exprimer, en tout cas avec cette discussion puis la réalisation, qui est en train d’arriver là.

William : Oui, c’est vrai, c’est qu’en même temps le lieu va vivre grâce à ça et en même temps les enceintes vont vivre grâce au lieu. Ça c’est marrant. 

Alex : Mais c’est très particulier de choisir de développer un lieu et puis après, il y a bien, un jour on achètera un système.

On voulait vraiment, avec ce projet, démarrer avec le système qui nous semblait, pour nous le bon et en effet ça participe vachement à l’écriture du lieu. 

Si tu sais que tu as cet objet là, ça permet de démarrer une histoire, qui prend un chemin tout de suite affirmé donc c’est chouette.

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Hermann : Comme je le disais au départ, je ne suis pas spécialement audiophile ou mélomane. Mais le fait de moi même avoir pu faire évoluer mon oreille en participant au projet de William, déjà je m’en suis sorti grandi, j’ai gagné quelque chose. Et donc maintenant, le but est de continuer et de monter les marches.  

William : Et de même, moi je n’y connaissais pas grand chose en bois avant de bosser avec Hermann. 

Hermann : Donc, c’est quand même vraiment satisfaisant d’avoir déjà pu produire un tas de systèmes où les gens sont hyper satisfaits.

William : Ce qui est très satisfaisant, c’est aussi qu’en s’inscrivant dans une démarche qui n’est pas en tout cas vraiment mainstream, fabriquer des choses artisanalement en petite quantité, c’est pas forcément aujourd’hui ce que font les fabricants d’enceintes.

En général ce sont des grosses usines. Donc nous, on est vraiment à l’inverse de ça. Il n’y a pas d’économie d’échelle, on n’en est pas là. Ce serait totalement bête de faire des économies, sachant que de toute façon, c’est notre main d’œuvre qui coûte le plus cher sur la construction d’une enceinte. 

Hermann : J’ai eu l’occasion de bosser dans l’industrie avant d’être à mon compte en menuiserie et j’étais déjà sur la fabrication de produits de luxe. J’étais halluciné de me rendre compte que quand tu es dans un processus industriel, même sur un produit de luxe, la pièce qui vaut 3 ou 4 € est remplacée par un truc à 0,20 € parce qu’on va le fabriquer 10 000 fois et que c’était pour l’industrie du luxe.

William : Et voilà, ça sacrifie la solidité. 

Hermann : Je me souviens d’un exemple, c’était des axes en bronze et les gars ils te remplacent ça par une tige filetée (acier) parce que ça coûte 20 fois moins cher. Mais une tige filetée c’est pas un axe en bronze et ça ne fonctionnera jamais. Alors nous, quand on fabrique nos enceintes, on ne va pas chercher à gagner 1,20 € sur un jour. 

William : On cherche ailleurs, on cherche à gagner en qualité et en son, en facilités pour l’utilisateur. 

Donc, si ça doit nous coûter 20 € de plus, on le fait. On ne s’est même jamais posé la question de faire de ce genre d’économie. Ce n’est pas notre but d’exister, sinon on ferait autre chose à mon avis.

Et le truc qui est sympa, c’est comme vous qui êtes ici, c’est qu’en fait, les gens viennent maintenant nous voir, nos clients, et on a de la chance dessus. On a des clients qui sont passionnés. C’est à dire qu’ils n’achètent pas des enceintes pour une raison de mode, de couleur ou je n’en sais rien. On a une clientèle qui est vraiment éclairée, qui s’y connaît quand même bien en musique, en matériel et on est content de toucher cette sensibilité là avec ces espèces d’enceintes professionnelles, mais qui sonnent un peu comme des enceintes de monitoring (ndlr : enceinte active, auto-amplifiée, à contrario des hi-fi qui sont passives et non amplifiées). Elles sont capables de faire danser comme des enceintes de sonos. Donc voilà, c’est un mélange un peu spécial et on est contents que l’alchimie prenne et que ça ait pris avec vous. 

Alex : Merci beaucoup messieurs

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